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Ville/Village : GAROUA

(Département Bénoué - Région NORD)

Posté : dimanche 24 mars 2019 à 14:57 | Modifié : jeudi 05 mars 2020 à 21:50 | Vues 8K+


 

 

GAROUA 1er

Localisation de la commune

La Commune d’Arrondissement de Garoua 1er est située dans la région du Nord, Département de la Bénoué. Elle est créée par décret présidentiel N°2007/117 du 24 avril 2007 et logée dans les locaux de l’ancienne résidence du maire de la Commune Urbaine de Garoua. La commune d’Arrondissement de Garoua 1er couvre une superficie de 52,21 Km2 environs et est peuplée de 159.350 habitants repartis dans 57 quartiers. Cette population cosmopolite est à dominance Peulh, Bornoua, Haoussa et Laka. Les populations des Régions de l’Extrême-Nord, du Sud et de l’Ouest y sont également représentées. La Commune d’arrondissement de Garoua 1er est située dans la partie Ouest de la métropole de la Région du Nord et est limitée par trois autres municipalités. Il s’agit:

A l’Ouest, au Nord et au Nord-Ouest par la commune de Gashiga ;

Au Sud par le fleuve Bénoué ;

A l’Est et Nord-Est par la commune d’Arrondissement de Garoua 2è.

Milieu biophysique

Climat

La Commune d’Arrondissement de Garoua 1er subit l’influence d’un climat tropical de type soudanien plus prononcé au fur et à mesure que l’on avance vers le sud. Il est caractérisé par l’existence d’une longue saison sèche qui va d’octobre à avril et une courte saison des pluies de mai à septembre. La pluviométrie moyenne annuelle est de 1.000 mm de précipitations.

Les températures restent élevées avec une moyenne de 28°C et des maxima atteignant 40 à 45°C en avril.

Toutefois, on peut observer des irrégularités d’une année à une autre et voire d’un mois à un autre. L’amplitude thermique diurne reste cependant fortement élevée. Ces irrégularités entraînent souvent des grandes incertitudes quant à la programmation des activités agro-pastorales. Cela se traduit par de faibles rendements obtenus en fin des campagnes agricoles et qui se manifeste par une pauvreté accrue (baisse de revenus) au sein des ménages agro-éleveurs.

Sols

Le matériel parental est essentiellement composé d’argile et du sable. Deux principaux types de sols se rencontrent dans cette localité à savoir : les sols ferrugineux sur socle et grès sols hydromorphes. D’une manière générale, on a à faire à des sols peu profonds caractérisés par une texture sablo-argileuse qui sont pauvres en éléments nutritifs, acides, fragiles. Par endroit, on distingue de bonnes potentialités avec des terres alluviales le long du fleuve Bénoué en terrain plat. Cependant, il existe des vertisols qui sont propres à la culture du Mouskwaari, sorgho de contre saison. Cependant, cette fertilité du sol est assez précaire inhérent à la mauvaise pratique des techniques agricoles, surexploitation, surpâturage, etc. Ces sols se prêtent surtout aux cultures vivrières (sorgho, maïs, légumineuses, riz pluvial et les fruitiers) et la culture du coton. Les sols hydro morphes se rencontrent essentiellement dans les zones marécageuses et aux abords des cours d’eau. L’exploitation de ces sols est difficile en temps pluvieux à cause de leur engorgement. En saison sèche par contre, l’utilisation de ces sols est moins contraignante avec la baisse de la nappe phréatique. La pratique des cultures de contre saison est alors possible.

Relief

De part sa proximité avec le fleuve Bénoué, le relief est composé de la vallée de la Bénoué dans sa majeure partie et le reste est dominé par les plaines et quelques monts.

Hydrographie

La Commune d’Arrondissement de Garoua 1er est arrosée par la Bénoué appartenant au Bassin du Niger ayant un régime permanent régulé entre autre par le barrage hydraulique de Lagdo dans sa partie avale. Par ailleurs, il existe des mayo ou oueds à régime saisonnier se traduisant dans la plupart des cas par des inondations maintes fois constatées. Les principaux mayo sont: Goloungo et Taparé.

Flore

La végétation de la commune d’Arrondissement de Garoua 1er est caractérisée par des savanes boisées soudaniennes. Ces formations végétales sont riches en espèces floristiques constituées de Hyparrhemia rufa le long des cours d’eau. La flore est très diversifiée. Les principales espèces arborescentes sont présentées par de : Borassum aethiopium, Boswelli dalzielu, commiphora africana, Commiphora pedrenculata, Dalbergia sp, lannea sp, Balanites aegyptiaca, Bombax costatum, Prosopis africana, etc. et les plantations de : Azadirachta indica, Eucalyptus camadulensis. On peut aussi citer la présence de diverses graminées comme Andropognon goyanus, Cymbogon giganteus, loudetia sp sur le tapis herbacé de la région. La plaine regorge des zones marécageuses ou inondées possédant une flore particulière.

A ces espèces végétales, il faut ajouter la gamme variée des cultures vivrières, maraîchères et pérennes. La pratique des jachères est quasi inexistante dans la commune.

Faune

Les ressources fauniques existantes se composent essentiellement de la faune aviaire (perdrix, pigeons, pintades, charognards), des reptiles et des mammifères dont principalement constituées des primates et des lièvres, rats, écureuils qui font objet de petites chasses.

Milieu humain

Quelques repères historiques de la commune

La Commune d’Arrondissement de Garoua 1er, issue de l’éclatement de la commune urbaine à régime spécial de Garoua a été créée par décret présidentiel N°2007/117 du 24 avril 2007. Le conseil issu des élections du 22 juillet 07 a procédé à la mise en place de l’équipe dirigeante (le Maire et ses adjoints) le 31 du même mois. Elle est logée dans les locaux de l’ancienne résidence du maire de la Commune Urbaine de Garoua.

Population

En tenant compte de la publication des résultats du troisième recensement général de la population et de l’habitat, les données démographiques sont estimées à 159.350 habitants.

Les quartiers et villages les plus peuplés sont en milieu urbain et la forte population se retrouve dans le

lawanat de Kanadi. Ceci s’explique par la position de ces quartiers qui sont de zone d’habitat à forte concentration. Les banlieues (Lowel, Lomodou, etc.) les moins peuplées sont en zones péri-urbaines où dominent les activités agro-pastorales et parfois ce sont des zones marécageuses qui sont impropres à l’habitat.

Ce faisant, la Commune de Garoua 1er, de part sa position socio-économique et sa récente érection en unité administrative font d’elle une zone d’agglomération et d’habitat.

Ouro Mal Ahmadou, Djoumassi, Lomodou, Congoré, conkolre, Garoua Windé, Boggaré, Sabongari et Lowel sont des zones agricoles où se sont installées de nombreuses colonies de migrants venues d’horizons diverses et au demeurant ces quartiers sont les moins peuplés.

Le secteur primaire est le premier pourvoyeur d’emploi à travers les activités telles que : l’agriculture, la pêche, l’élevage et le petit commerce. Les vastes zones naguère inhabitées sont aujourd’hui occupées par les populations venues d’horizons divers (Extrême nord, Tchad et Nigeria) et c’est grâce à l’explosion démographique galopante.

Ethnies

La population de la commune de Garoua 1er est cosmopolite ; elle est composée principalement des

Peulhs, Fali, Haoussa, Laka, Bata, Sara, Moundang, Guidar, Mboum, Toupouri, Bororo, Kanouri, NGambaye, Lélé …en plus de ces ethnies, l’on retrouve également des peuples venus du Nigeria voisin, du Mali, du Tchad, du Sénégal et du Niger. La présence de ces derniers dans cette commune est synonyme de paix et de stabilité qui se vit entre les populations locales qui sont reconnus par leur hospitalité. Les principales langues véhiculaires de la commune sont le Foulfouldé et l’Haoussa.

Religions

L’islam et le christianisme sont les deux principales religions pratiquées par les populations.

Les principales activités économiques

Les activités économiques sont celles génératrices d’emplois et des revenus. Il s’agit de l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce, le transport, la transformation, l’artisanat et les ressources naturelles. La principale activité dans la commune est la production agricole. La vie économique est animée par deux grands marchés hebdomadaires de grande importance à savoir les marchés d’Ouro-Labbo et de Djadjé. Nous notons aussi l’existence des marchés permanents tels que : Grand marché, Petit marché de Yelwa, ancien Petit marché Bamiléké, Petit marché Camp Chinois et Djamboutou

Les acteurs de développement

Les principaux acteurs de développement rencontrés dans la commune sont :

- les agriculteurs ;

- les pécheurs ;

- les éleveurs ;

- les commerçants ;

- les transporteurs ;

- les transformateurs des produits agricoles (vendeurs de beignets, de bière locale et autres aliments) et les artisans.

Cette partie présente les potentialités ainsi que les problèmes majeurs pour un développement durable en termes de forces, faiblesses, opportunités et menaces. Il s’agit de travailler sur des thèmes relatifs à l’économie locale, les secteurs sociocommunautaires, les ressources naturelles et l’administration locale.

Agriculture

L’agriculture constitue la principale activité pratiquée dans la commune, elle fait vivre la quasi-totalité de sa population. La disponibilité des terres cultivables (environ 4000 ha) et la présence d’un certain nombre des structures d’encadrement et plusieurs organisations paysannes constituent un atout non négligeable pour cette activité. La filière maïs, sorgho et riz constitue la locomotive pour le développement local. Elle y est présentée à travers des GIC. A ces céréales s’ajoutent l’arachide, le manioc, la patate, le taro, autres produits vivriers et l’existence de plusieurs vergers le long de la Bénoué, les mayo et les bas-fonds.

Cependant, la production du maïs connaît une perte de vitesse ces dernières années. Parmi les raisons qui justifient cet état de chose figure en bonne place l’appauvrissement des sols, la cherté des intrants et la mauvaise organisation des producteurs car les exploitations sont généralement individuelles.

Les autres problèmes rencontrés dans le secteur agricole sont :

1. Insuffisance des parcelles culturales ;

2. Insuffisance des structures d’encadrement ;

3. Inondation des champs suite à la déviation des mayo, de la Bénoué et les eaux de ruissellement ;

4. Dégradation des sols par endroits ;

5. Manque des équipements agricoles adéquats;

6. Conflits agro pastoraux ;

7. Faible organisation des agriculteurs ;

8. Fuite massive des denrées agricoles vers le pays voisin ;

9. Insuffisance des magasins de stockage des céréales.

La sylviculture et l'exploitation forestière

La sylviculture y est peu développée malgré la présence de quelques pépinières privées et des aires boisées.

Dans le sens strict du terme, l’exploitation forestière est une activité inexistante. Cependant, l’exploitation forestière repose essentiellement sur les ligneux notamment du bois mort, du bois issu des défrichements des plantations et/ou du bois issu des coupes abusives pour l’approvisionnement dans l’espace urbain qui se fait par les petits commerçants. Le bois, destiné à la cuisine, à la charpente, à la clôture, au hangar et à l’enclos, est vendu en fagots ou en tas au bord des axes routiers traversant les villages.

Elevage

Les données sur le cheptel ne sont jamais disponibles bien que l’élevage soit pratiqué en espace périurbain

et urbain.

La typologie est basée sur les bovins associés aux petits ruminants, aux porcins et la volaille. La pratique de l’élevage des bovins se fait principalement sur deux formes :

  • La forme extensive qui est un domaine réservé aux transhumants Bororos.
  • La forme semi intensive est pratiquée par les autres tribus en dehors des Bororos. Elle se fait autour des espaces cultivés, des pâturages communautaires et parcs familiaux aux alentours des habitations.

Les animaux, pour la plupart laissés en divagation, n’ont pas de problèmes d’alimentation en saison des pluies compte tenu de la disponibilité des herbes dans les pâturages et autours des cases en milieu périurbain.

L’inverse se produit en saison sèche où les éleveurs, qui en majorité n’ont pas de réserves de foins et tourteaux de coton, sont confrontés à la nutrition et l’abreuvement du bétail. Aussi les éleveurs sont-ils disposés aux problèmes des feux de brousse qui ravagent les rares zones de pâturages existants et le vol du bétail.

Malgré l’existence d’un service vétérinaire communal, pas de couverture permanente de vaccinations pour les petits ruminants et la volaille. Sauf les bovins qui sont régulièrement vaccinés par les services techniques vétérinaires contre la pneumonie et le charbon symptomatique.

Ce secteur connait d’autres problèmes notamment :

1. Mauvaise gestion des zones de pâturage ;

2. Difficulté d’accès aux points d’eau en saison sèche ;

3. Insécurité liée au vol du bétail;

4. Feux de brousse ;

5. Occupation de la piste de transit (Garoua- Nakong- Barndaké- Nigeria) ;

6. Conflits agro pastoraux ;

7. Site du marché à bétail d’Ouro Labbo non clôturé ;

8. Prolifération des pharmacies vétérinaires ambulantes et tout venant ;

9. Pharmacie (officine) vétérinaire communale non opérationnelle ;

10. Insuffisance des aires d’abattage et de parcs à vaccination.

Production halieutique

La présence de nombreuses mares naturelles et du fleuve Bénoué justifient l’exercice de cette activité. A l’instar des autres activités, la pêche se caractérise par son aspect artisanal et son inorganisation.

Les acteurs de ce secteur se livrent sans merci à un pillage systématique (utilisation des matériels de pêche proscrits et des techniques rudimentaires). On assiste presque souvent à la surexploitation des espèces halieutiques à l’instar des carpes et des capitaines.

Les pêcheurs locaux, en plus de leur faible organisation, se heurtent également aux difficultés d’accès aux matériels et équipements de pêche. L’activité bien qu’elle ait à sa disposition d’énormes ressources exploitables, semble être un secteur qui ne rapporte presque rien à la commune, à cause des difficultés suivantes :

- L’incivisme fiscal ;

- L’inexistence des moyens logistiques (moteur hors-bord) pour les agents de recouvrement de la mairie ;

- La non maîtrise des potentiels contribuables (pêcheurs) par la commune ;

- La mauvaise foi des autorités traditionnelles.

Chasse

C’est une chasse illégale pratiquée et traditionnelle par les populations de la zone peri-urbaine en saison sèche. La technique pratiquée est l’utilisation des fusils traditionnels. Les produits issus de cette activité illicites sont discrètement vendus ou consommés localement.

Artisanat

Il existe un centre d’artisanat situé au Grand marché. Nous distinguons comme activités : la cordonnerie, la maroquinerie et quelques forges. Le « Kilarou », situé au quartier de Foulbéré 1, est un centre de concentration de la forge. Les artisans fabriquent des outillages agricoles, joaillerie, des chaussures et autres produits en peau.

Commerce

En espace péri-urbain, l’activité commerciale concerne largement les échanges entre le Nigéria et les marchés frontaliers qui se trouvent dans la Commune de Mayo-Hourna en matière de commerce extérieur.

Quant au commerce intérieur, les activités se font dans les divers marchés locaux existants et d’autres banlieues de la Commune. Ces activités sont axées sur :

Le commerce général de produits manufacturés et des prestations des biens et services ;

Le commerce de gros et petits ruminants ainsi que la volaille ;

Le commerce des denrées agricoles de tout genre.

L’activité se déroule à travers les échanges frontaliers, les marchés permanents et les marchés périodiques.

Les prestations des biens et services offerts par des PME se répartissent dans des domaines variés tels que la télécommunication, le secrétariat informatique, les réparations automobiles et motocyclettes, la restauration, l’hébergement, la distribution d’image par câbles, etc.

Quant au secteur informel qui occupe plus de 75% des intervenants du secteur commercial brassant près de 40% du chiffre d’affaires, les opérateurs économiques exercent dans les rues, les maisons d’habitations ou dans les marchés. Cette pratique est l’une des sources d’insalubrité dans la ville de Garoua. La non déclaration des activités à la Société Générale de Surveillance et la contrebande florissante ne permettent pas la maîtrise et le contrôle du volume exact des transactions réalisées dans le cadre du commerce extérieur. Les produits échangés concernent les produits manufacturés venant de l’extérieur

(pays étrangers). Cependant, nous exportons du ciment, du sucre, des boissons hygiéniques, des tissus, du bétail, des cigarettes, carburants et lubrifiants, etc.

D’une manière générale, il convient de noter pour le déplorer que la plupart de ces échanges se font de

manière informelle.

Industrie

Le potentiel industriel de la Commune est considérable. Il est observable à travers des grandes unités telles que :

CICAM, SIFAB, MANU CYCLE, PME, AES/SONEL, M.A.N et S.C.M.M sont les principales industries de cette Commune.

Services (hôtels, transport, etc.) et secteur privé

Le paysage financier de la ville est constitué des établissements bancaires classiques ou banques commerciales, des institutions des micro-finances et des assurances, hôtels …

Transport

Dans les banlieues, le déplacement se fait à bord des véhicules amorti et/ou retirés du trafic réglementaire et des motos.

En zone urbaine, les modes de transport utilisés sont :

Transport terrestre

Les liaisons inter-urbaines sont animées par les agences de voyage : WOILA Voyages, TSANAGA

Voyages, DJAMMARE Express, LUX Voyages, TOURISTIQUE Express, etc.

Le transport urbain est presque exclusivement réservé aux moto-taxis.

Le fret terrestre

Le transport des marchandises est assuré essentiellement par des camions et des motos de brousse qui sont investies dans la contrebande et l’informel.

Le transport aérien

Il s’opère exclusivement sur l’Aéroport International de Garoua.

Le transport fluvial

Il s’opère en saison des pluies sur le fleuve Bénoué.

Autres activités économiques

En zone rurale, l’activité commerciale concerne largement les échanges entre le Nigéria et les marchés frontaliers.

Quant au commerce intérieur, il s’exerce à l’ancien Grand marché de Garoua, au Petit marché de Yelwa, à l’ancien Petit marché bamiléké, aux marchés de Ouro-Labbo, Camp Chinois, Djamboutou et de Djadjé ainsi que les différents points permanents de vente existants dans les quartiers de al Commune.

 

GAROUA 2e

Localisation de la commune

La commune de Garoua 2e a été créée par décret présidentiel N°2007/117 du 24 avril 2007. Issue de l’éclatement de l’ex-commune urbaine à régime spécial de Garoua, elle est limitée à l’est par la commune de Pitoa, à l’Ouest par la commune de Garoua 1, au nord par la commune de Gaschiga et au sud par la commune de Garoua 3e. Elle couvre une superficie de 160 Km2.

Milieu biophysique

Climat

Le climat est tropical de type soudanien. Il est caractérisé par l’existence d’une longue saison sèche d’octobre à avril et une courte saison des pluies de mai à septembre. La pluviométrie moyenne annuelle s’élève à 1.000 mm d’eau. Les températures restent élevées avec une moyenne de 28°C et des maxima atteignant 40 à 45°C en mars et avril. Toutefois, on peut observer de grandes irrégularités d’une année à une autre et même d’un mois à un autre. Ces irrégularités entraînent souvent des grandes incertitudes quant à la programmation des activités agricoles, cela se traduit par de faibles rendements obtenus en fin des campagnes.

Sols

Les sols sont du type ferrugineux sur socle et grès. On a affaire à des sols très profonds à texture sableuse et de bonnes potentialités avec des terres alluviales le long de la Bénoué en terrain plat.

Relief

De part sa proximité avec le fleuve Bénoué, le relief de la Commune d’Arrondissement de Garoua II est composé de la vallée de la Bénoué dans sa majeure partie avec une altitude moyenne de 200m et le reste est dominé par les plaines et quelques monts (Mont Tingueling qui culmine à 625m).

Hydrographie

Le principal cours d’eau qui arrose la Commune est le fleuve Bénoué appartenant au Bassin du Niger. C’est un cours d’eau qui a un régime permanent. Par ailleurs, il existe des mayo saisonniers qui ne coulent qu’en saison des pluies mais qui causent des inondations dans les quartiers riverains.

Végétation et flore

La Commune d’Arrondissement de Garoua 2e se trouve dans une zone de savane boisée soudano-sahélienne. La végétation est constituée de Hyparrhemia rufa le long des rivières, Borassum aethiopium, Boswelli dalzielii, Commiphora africana et C. Pedrenculata, Dalbergia melanoxylon, L.microcarpa, Balanites aegyptiaca, Borassus aethiopium, Bombax costatum, Prosopis africana, Anogeissus leicarpus, Vittellaria paradoxa, les plantations d’azadirachta indica, d’Eucalyptus camaldulendis. On peut également signaler l’importance de diverses graminées sur le tapis herbacé de la région (Andropognon gayanus, Cymbogon giganteus, Loudetia SPP). La plaine regorge des zones marécageuses ou inondées possédant une flore particulière.

Faune

Elle est menacée par la pression démographique galopante et les effets de l’urbanisation, des feux de brousse et du surpâturage. La faune présente dans les massifs forestiers et le Mont Tingueling est en voie de disparition. A ce jour, on rencontre quelques rongeurs (rats, lièvres, écureuils) et une faune aviaire (perdrix, pigeons…) peu variée qui font l’objet de chasse dans la zone périurbaine

Milieu humain

Quelques repères historiques de la commune

La commune de Garoua II a été créée par décret Présidentiel N° 2007/117 du 24 Avril 2007 lors de l’éclatement de la Commune Urbaine à régime spécial de Garoua.

Population

La commune de Garoua II est peuplée d’environ 200 000 habitants, avec une population urbaine estimée à 120 000 habitants contre 80 000 habitants en zone rurale. Les hommes représentent 50,04% et les femmes 49,96%, pour un taux annuel d’accroissement de 2,9%. La taille moyenne du ménage est de 05 personnes et le nombre d’actifs varie de 02 à 03 personnes par ménage.

Ethnies

La population de la commune de Garoua II est cosmopolite. Elle est composée principalement des Peulhs, Fali, Haoussa, Laka, Bata, Sara, Moundang, Guidar, Mboum,

Toupouri, Bororo, Kanouri, NGambaye, Lélé … En plus de ces ethnies, on retrouve également des populations venues du Nigeria voisin, du Mali, du Tchad, du Sénégal et du Niger. La présence de ces derniers dans cette commune est synonyme de paix et de tabilité ce qui traduit le sens de l’hospitalité des populations locales. Les principales langues véhiculaires de la commune sont le Foulfouldé et le Haoussa.

Religions

Dans le domaine religieux, il existe plusieurs confessions à savoir l’islam, le catholicisme, le protestantisme, et l’animisme. Toutes ces religions possèdent leurs lieux de cultes : mosquées, cathédrales, églises et temples.

Ls principales activités économiques

Les activités économiques de la commune sont celles génératrices de revenus notamment le commerce, l’agriculture, l’élevage, le transport, l’artisanat, la transformation des produits des produits agropastoraux …

La principale activité de production de la commune est l’agriculture. La vie économique est animée par deux marchés : le marché central et le marché de Takasko.

Les acteurs de développement

Les principaux acteurs de développement rencontrés dans la commune sont :

- les agriculteurs ;

- les pécheurs ;

- les éleveurs ;

- les commerçants ;

- les transporteurs ;

- les transformateurs des produits agricoles (vendeurs de beignets, de bière locale et autres aliments) et les artisans.

Agriculture

Les principales productions agricoles sont les céréales, les tubercules, les légumes et les fruits : maïs, riz, sorgho, manioc, patates, oignon, …. Le maraîchage et les vergers sont essentiellement pratiqués au bord du fleuve de la Bénoué (NADDERE) et dans les bas-fonds.

Les productions sont gérées de manière rationnelle, c'est-à-dire une partie destinée à la consommation familiale et l’autre partie vendue pour subvenir aux besoins familiaux notamment la scolarité des enfants, l’habillement et la santé.

L’activité agricole génère plusieurs petites activités de revenus avec l’utilisation de la main d’œuvre au début de la production et également au niveau de la vente de cette production.

Les meuniers trouvent également leur compte au moment du décorticage du riz ou du mil.

Toutefois, l’agriculture étant à la base de l’alimentation connait des obstacles pour sa rentabilisation. On enregistre par conséquent de nombreux cas de conflits agropastoraux chaque année dû à l’absence d’un plan de gestion des terres au niveau local qui a favorisé et favorise encore l’occupation et l’utilisation anarchiques de l’espace et de ses ressources.

Ceux-ci sont généralement réglés au niveau local par l’autorité traditionnelle. Rares sont des cas réglés au niveau de la sous-préfecture par des commissions compétentes.

La sylviculture et l'exploitation forestière

La sylviculture y est peu développée malgré la présence de quelques pépinières privées et des aires boisées.

Dans le sens strict du terme, l’exploitation forestière est une activité inexistante. Cependant, l’exploitation forestière repose essentiellement sur les ligneux notamment du bois mort, du bois issu des défrichements des plantations et/ou du bois issu des coupes abusives pour l’approvisionnement dans l’espace urbain qui se fait par les petits commerçants. Le bois, destiné à la cuisine, à la charpente, à la clôture, au hangar et à l’enclos, est vendu en fagots ou en tas au bord des axes routiers traversant les villages

Elevage et pêche

L’élevage et la pêche sont pratiqués par les populations de la commune et constituent une source importante de revenus. L’activité pastorale est basée sur celui des bovins, caprins, ovins, et porcins. Elle est pratiquée sous deux formes à savoir : La forme intensive qui se caractérise par l’utilisation des clôtures autour des pâturages, des espaces cultivés à côté des habitations et la forme extensive pratiquée par les Bororos qui est leur principale occupation.

En saison des pluies, l’alimentation des animaux est facilement accessible avec la disponibilité des herbes dans les pâturages le long du fleuve de la Bénoué et aux pieds du

Mont Tingueling, mais en saison sèche il devient difficile de nourrir les animaux à cause de la rareté des pâturages. Pour pallier à cette situation, certains éleveurs font le stockage de foin et achètent du tourteau pour nourrir leurs animaux. Cette pratique n’est pas faite par tous les éleveurs. Les Bororos en transhumance s’installent le long des mayos à l’attente du retour des pluies.

La présence du fleuve Bénoué est un atout très important pour la pratique de la pêche. On assiste à la mauvaise gestion des espèces halieutiques avec l’utilisation des matériels de pêche non réglementaires notamment les filets de pêche qui éliminent les petits poisons. Les espèces de poissons les plus vendus dans les marchés locaux sont les carpes, les capitaines, et les silures.

L’élevage et la pêche bien qu’étant des sources importantes de revenus des populations et aussi de la commune, sont mal exploités.

Chasse

Il n’existe pas une activité de chasse légale dans la commune de Garoua II. La chasse pratique est du type traditionnel, conduite par les populations riveraines du Mont Tingueling et/ou du fleuve de la Bénoué. Les techniques utilisées dans cette activité est l’usage des fusils de calibre douze et les petits pièges. Les produits issus de cette activité sont vendus en cachette ou consommés localement.

Artisanat

L’activité artisanale est basée sur la poterie plus précisément la fabrication des canaris, des foyers améliorés dans la zone périurbaine. En milieu urbain, cette activité se caractérise par la fabrication des chaussures, des sacs et des bracelets au niveau du marché central de

Garoua et dans les quartiers (Roumdé-Adjia, Liddiré, Takasko). On rencontre des ateliers artisanaux notamment les forgerons et les sculpteurs.

Avec la fréquentation des touristes dans la région, l’activité touristique est bien exploitée. Elle pourrait constituer une véritable source de revenus pour les populations et également élargira l’assiette fiscale de la commune.

Avec la construction du centre d’exposition des produits artisanaux, cette activité connaitra un essor dans les années à avenir.

Commerce

L’activité commerciale est représentée sous deux formes : Le commerce de gros et le commerce de détail.

Le commerce de gros est une activité contrôlée et concerne la distribution des produits manufacturés, de première nécessité. Elle est dominée par les grands distributeurs

importateurs-exportateurs.

Quant au commerce de détail, cette activité reste non contrôlée et concerne généralement le commerce des produits alimentaires, des produits manufacturés à savoir des pièces de rechange des motos et des véhicules, des matériaux de construction.

La majorité des opérateurs économiques de la commune exercent dans l’informel. Ils exercent leur activité dans les marchés hebdomadaires ou périodiques. Il est difficile de donner un nombre exact de personnes exerçant cette forme d’activité, mais d’après les statistiques de l’administration du travail, le taux du nombre des personnes évoluant dans l’informel serait de 50 à 60% de la population active de la commune.

Les activités commerciales dans la commune sont exercées au niveau du marché central de Garoua, dans les marchés périodiques de Takasko et de Nassarao et aussi dans certains quartiers où il existe des points de vente des produits vivriers répondant aux besoins quotidiens des ménagères par exemple le marché régulier de Roumdé-Adjia et de Poumpoumré.

Industrie

Le potentiel industriel de la commune d’arrondissement de Garoua II est important. Il est perceptible à travers les grandes unités telles que :

- Les Sociétés Anonymes des Brasseries du Cameroun (SABC) ;

- La SITRON S.A.

- Les Boulangeries Sali Baka, LISA, PAIN MAGIC ;

- SAHEL SPRINT.

Services (banque, transport, etc.) et secteur privé

Les prestations des biens et de services offerts par des PME se répartissent dans plusieurs domaines à savoir la télécommunication, le secrétariat informatique, la réparation automobile et la téléphonie mobile, le transport, le transfert et épargne d’argent, la location des voitures… etc.

Plusieurs établissements bancaires et de microfinance sont implantés dans la commune. Il s’agit de la banque d’émission la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), EXPRESS UNION, EXPRESS EXCHANGE, Crédit Communautaire d’Afrique (CCA), … Hormis la BEAC, ces établissements ont pour rôle la collecte des épargnes et l’octroi des crédits.

Le secteur du transport est bien représenté dans la commune. Plusieurs agences de voyage sont installées et offrent leurs services aux populations de la commune, notamment dans le transport interurbain. Il s’agit de Star Voyages, Danay Express, Narral Voyage, Mokolo Express, Afrique Express. A l’intérieur de la ville, le transport est assuré par les motos taxis et les voitures de course qui font la liaison entre l’aéroport et la ville et également la liaison Garoua-Pitoa et Garoua-Ngong-Lagdo. Enfin, la commune abrite une gare marchandise où stationnent la plus part des camions qui approvisionnent la ville de Garoua en marchandises ainsi que les camions en transit pour le Tchad.

Autres activités économiques

Il existe d’autres types d’acteurs qui interviennent dans le secteur économique. Ils couvrent une gamme d’activités très large, dont les plus importantes sont celles qui concernent l’importation des motos, des vélos, des produits de la mercerie, des appareils électroménagères et électroniques, du carburant et lubrifiants, des engrais, etc.

Principales infrastructures par secteur

Infrastructure routière

Le réseau routier est constitué de deux types de routes : les routes bitumées d’une longueur de 39.5 km et les routes en terre longues de 94.213 km.

 

GAROUA 3e

Localisation de la commune

Créée en 2007 par décret n° 2007/117 du 24/04/2007, la Commune d’Arrondissement de Garoua III est issue de l’éclatement de l’Ex-commune Rurale de Garoua (Kismatari, Perma et Pitoyael 1 et 2) et de la commune de Ngong.

Cette commune est située dans la Région du Nord, Département de la Bénoué, Arrondissement de

Garoua III. Sa superficie est d’environ 432,5 km². Bocklé, chef-lieu de cet arrondissement se trouve à environ cinq kilomètres (05) du centre urbain de Garoua. La commune est limitée :

- Au Nord par le fleuve Bénoué ;

- Au Sud, à l’Est et à l’Ouest par la commune de Ngong ;

Milieu biophysique

Relief

Le relief est essentiellement constitué d’une vaste plaine qui regorge de nombreuses zones marécageuses ou inondées. Par endroit, le relief est caractérisé par des pénéplaines interrompues par des contreforts rocheux collinaires de dizaines de mètres d’altitude.

Climat

Le climat est tropical de type soudanien. Il est caractérisé par une longue saison sèche d’octobre à avril et une courte saison des pluies de mai à septembre. La pluviométrie moyenne annuelle s’élève à

1.000 mm d’eau. Les températures restent élevées avec une moyenne de 28°C et des maxima atteignant 40 à 45°C en mars et avril.

Végétation

La végétation de la Commune d’arrondissement de Garoua III est constituée de savane boisée et des galeries forestières par endroits (le long des cours d’eau). Les espèces floristiques rencontrées sont constituées de Hyparrhemia rufa le long des rivières, Borassum aethiopium, Boswelli dalzielü,

Commiphora africana, de C. Pedrenculata, Dalbergia melanoxylon, L.microcarpa, Bombax costatum,

Prosopis africana, Anogeissus leicarpus, Vittellaria paradoxa, les plantations d’azadirachta indica, d’Eucalyptus camadulendis. On peut également signaler l’importance de diverses graminées sur le tapis herbacé de la région (Andropognon goyanus, Cymbogon giganteus, Loudetia SPP). Le rônier

Borassus arthiopum constitue également la flore particulière des zones marécageuses ou inondées.

Cependant, la pression agricole, les besoins en bois de chauffe, en bois d’oeuvres et la production du charbon pour la vente ont dégradé le paysage qui est devenu plus ou moins arbustif aujourd’hui.

Géologie et pédologie

Les sols sont du type ferrugineux sur socle et grès. On a à faire à des terres très profondes à texture sableuse et de bonnes potentialités avec des terres alluviales le long de la Bénoué en terrain plat.

Hydrographie

Le réseau hydrographique est constitué principalement du fleuve Bénoué et de quelques mayos qui ne coulent qu’en saison des pluies et connaissent souvent des inondations. Il existe également quelques mares qui offrent des opportunités pour diverses activités allant de la pêche à l’agriculture en passant par l’élevage.

Milieu humain

A l’instar de toute la Région du Nord, la commune d’arrondissement de Garoua III a connue des vagues successives de migration à cause de la présence des terres vierges inexploitées et de sa proximité avec la ville de Garoua. Sa population estimée à 64 806 habitants, est caractérisée par une grande richesse ethnique dont les principales sont :

Les Foulbé, les Fali, qui sont des autochtones ;

Les Guiziga, Moundang, Massa, Toupouri, Mafa, qui viennent pour la plupart de l’Extrême-Nord ;

Les Guidar, les Bata, qui viennent de la région du Nord

Les Bornouans, Haoussa et Ibo sortent du Nigéria et

Les Sara, Mboum, Lélé, Laka et les Gambaye sont arrivés du Tchad.

Organisation sociale

La vie sociale est organisée à cheval autour deux Lamidats (le Lamidat de Tchéboa et celui de Garoua) ayant respectivement à leur tête un Lamido (Chef traditionnel), assisté par une cour de « ministres » chargés de la gestion des affaires du territoire relevant de chaque Lamidat. Les

Ardo/Lawane contrôlent le bloc de quartiers ou village. Au niveau de chaque quartier ou localité se trouve un Djaouro qui rend compte à sa hiérarchie qui est Ardo/Lawane.

En somme, la Commune compte 14 chefferies de 3e degré ou « lawanat ».

Principales activités économiques

Les activités agropastorales

Les deux principales activités des populations de la Commune d’arrondissement de Garoua III sont : l’agriculture et l’élevage.

L'agriculture

C’est la principale activité pratiquée dans la commune et fait vivre la quasi-totalité de la population. La disponibilité des terres cultivables et la présence d’un certain nombre des structures d’encadrement et organisations paysannes constituent un atout non négligeable pour cette activité. Les cultures pratiquées dans la région sont subdivisées en deux grands groupes que sont les cultures vivrières et les cultures industrielles.

Les principales cultures vivrières (maïs, mil, riz) sont à la base de l’alimentation. A ces céréales s’ajoutent l’arachide, le manioc, le niébé, le gombo, la tomate, le soja, le sésame, le taro et beaucoup d’autres vivriers. Plus de la moitié de la production sont destinée à la consommation locale. Le reste est soigneusement gardé pour attendre la période de soudure et bien préparer la campagne agricole prochaine soit vendu pour résoudre les problèmes ponctuels (santé, éducation…). Les outils de production sont rudimentaires et ne permettent pas d’obtenir des productions importantes. La conséquence est la difficulté d’exploitation de grandes superficies. La liste non exhaustive de ces outils est la suivante : houe à longue manche, houe à courte manche, machette, hache, faucille, quelques charrues pour la culture attelée.

La principale culture de rente de la Commune est le coton qui constitue l’une des sources des revenus des populations. Mais sa culture connaît une perte de vitesse. Parmi les raisons qui justifient cet état de chose, figure en bonne place, le désintéressement des paysans vis-à-vis de cette culture au profit des cultures vivrières.

Auprès de ces deux cultures, l’on note aussi l’existence de plusieurs vergers de longs des mayo et dans les bas-fonds.

L'élevage

La commune d’arrondissement de Garoua III constitue une zone de prédilection pour l’activité d’élevage. A l’instar de l’agriculture, l’élevage est de type extensif. L’élevage des bovins occupe une place de choix dans ce secteur. La disponibilité des fourrages, des résidus des récoltes, et des points d’eau permanents (Bénoué) constituent les principales potentialités dont regorge cette commune. Les espèces élevées sont : les Bovins, les petits ruminants, la volaille (poules, canard,), les porcins pour ne citer que les plus importantes.

Le système d’élevage extensif sédentaire est le plus pratiqué par les populations. L’élevage transhumant concerne beaucoup plus les Mbororo. Les animaux n’ont pas de problèmes d’alimentation en saison des pluies (disponibilité des pâturages) mais ont plus de difficulté en saison sèche où il faut parcourir des longues distances pour avoir des pâturages soit acheter du tourteau de coton pour nourrir le bétail dont le coût n’est à la portée de n’importe quel éleveur.

Depuis une dizaine d’années, le secteur connaît une baisse considérable de l’effectif de son cheptel à cause des phénomènes de coupeurs de route et de prise d’otage des enfants des éleveurs contre rançon. Cette situation a contraint la plupart des éleveurs de la zone à migrer vers le Nigeria et constitue des pertes économiques pour la commune.

La pêche

L’activité de pêche est pratiquée dans la Bénoué et les nombreux mayos et mares. Les espèces les plus pêchées sont constituées des carpes, des silures et des capitaines. Ces produits sont vendus dans les différents marchés de la place. Ces pêcheurs utilisent des pirogues en bois et en contreplaqué et les outils de pêche utilisés sont : les filets, les hameçons et malheureusement aussi des engins interdits tels les filets éperviers, les filets de petites mailles. Les pêcheurs se plaignent régulièrement de la modicité des prises dans les lieux de pêche. La quantité baisserait avec le volume d’eau dans le lit de la Bénoué depuis quelques années.

Autres activités

L'exploitation forestière

L’exploitation forestière repose essentiellement sur les ligneux et généralement du bois mort et/ou du bois issu des défrichements des champs. L’approvisionnement des centres urbains en bois de chauffe est assuré par les petits commerçants qui achètent du bois en fagots ou en tas le long des axes routiers traversant les villages. Le bois de service est pour la charpente, la clôture, le hangar et l’enclos pour bétail.

La chasse

C’est une chasse traditionnelle qui est pratiquée par les populations pendant la saison sèche. La technique pratiquée est l’utilisation des fusils traditionnels, des flèches, des bâtons et des pièges. Les produits issus de cette chasse sont discrètement vendus ou consommés localement.

L'industrie

Le potentiel industriel de la commune est considérable. Il est observable à travers des grandes unités que sont le Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET) et l’institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD).

Le transport

L’essor du transport routier inter –village est tributaire de la qualité des infrastructures. Les villages de la Commune sont desservis par des véhicules amorti et/ou retirés du trafic réglementaire et aussi par de motos taxis dont le nombre est assez considérable.

Le commerce

L’activité commerciale dans la commune est dominée par le secteur informel et animée par 03 marchés Djalingo, Babla, Sanguéré-Paul,

Les échanges portent sur les produits agricoles (maïs, mil, arachide, harichots, manioc, riz…), les produits d’élevage (bétails, volailles, poissons), les produits manufacturés (savons, sel, sucre, étoffes, ustensiles de cuisines etc.) et les produits artisanaux (houes, haches, couteaux, flèches, machettes,…).

Mais l’activité commerciale est très dispersée et difficilement maîtrisée par les percepteurs de la commune. En effet, il est très difficile d’appréhender de façon assez satisfaisante l’activité commerciale dans son importance aux recettes municipales. Aussi le secteur reste embryonnaire au regard du manque des infrastructures marchandes dans ces marchés, du mauvais état des routes et de l’absence de plan de développement de l’activité commerciale par la commune. Les ressources forestières au niveau de la commune sont limitées à cause de la dégradation de la végétation naturelle de plus en plus sensible avec les pratiques culturales, de l’augmentation de la charge démographique et de celle du bétail. Les fonctions économiques de la forêt se situent au niveau de la cueillette, de la coupe de bois de chauffe et de bois pour l’artisanat.

La micro finance dans la commune

Les activités génératrices de revenus aussi bien pour les jeunes que pour les femmes sont faiblement développées dans la commune. Cette situation est en partie liée à l’absence d’une structure de microfinance dans les grandes agglomérations de la commune. La seule institution de microcrédit de l’arrondissement est localisée dans l’enceinte de la commune à Bocklé et d’ailleurs mal connu de la population. L’absence d’une institution de micro-finance de proximité constitue un obstacle à la concrétisation des idées de projets qui auraient pu améliorer les conditions de vie des populations par la création d’emplois et la redistribution des revenus. En somme des idées de projets existent mais leur mise en œuvre est entravée par l’insuffisance d’accompagnement, chose qui doit être prise en compte dans le présent plan.

Approvisionnement en énergie électrique

Dans la commune d’arrondissement de Garoua III, seuls les villages de Bocklé, Kismatari, Sanguéré

Paul, Djalingo, Mayo-Daddi, Sanguéré Ngal et Mafa Kilda sont reliés au réseau électrique. Le réseau électrique est en cours d’extension dans l’ensemble de la commune car les poteaux électriques avec les câbles sont présents dans bon nombre de localités.

Par ailleurs, les autres sources d’énergie sont entre autres le bois de chauffe, le charbon, le pétrole lampant et les groupes électrogènes.

Infrastructures culturelles

Eglises et mosquées

La plupart des localités de la Commune disposent des églises et/ou mosquées construites en matériaux provisoires. Dans d’autres villages, ces infrastructures sont construites en matériaux définitifs (Mosquée de Bocklé, église catholique de Djalingo). Comme partout sur le territoire national, l’on note une coexistence pacifique de différentes religions dans la commune.

Les télécommunications

Les opérateurs mobiles (MTN, Orange et CAMTEL) qui sont installés dans la ville de Garoua centre couvrent une bonne partie de la Commune d’arrondissement de Garoua III et surtout les localités situées le long de la Nationale N°1 et celles qui sont proches de la ville de Garoua.

Communication sociale

Toutes les stations (CRTV, FM Bénoué et Radio Salaman), installées dans la ville de Garoua, couvrent à merveille une bonne partie de la Commune de Garoua III.

 

 

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